Située dans la basse plaine inondable de la Garonne, la Réserve Naturelle Nationale (RNN) de l’étang de la Mazière protège depuis 1985 un patrimoine biologique remarquable, dans un contexte d’agriculture intensive.
Vestige des divagations passées de la Garonne et de l’évolution de l’occupation humaine et des activités, le site de l’étang de la Mazière est composé d’un ancien bras mort de la Garonne, de deux plans d’eau issus de la restauration d’anciennes gravières, ainsi que d’une mosaïque de milieux associés: bois humide, roselière, friche pâturée, prairie mésophile, mégaphorbiaie, qui constituent un attrait certain pour la faune.
Afin de préserver le patrimoine biologique existant, une règlementation s’y applique (voir ici) et la visite de la réserve n’est possible que dans le cadre d’animations guidées (VISITES).
Vue aérienne des différents milieux de la RNN
Ancienne gravière réaménagée pour la faune
Ancienne gravière réaménagée pour la faune
Salle d'Art Animalier
Ancienne gravière réaménagée pour la faune
L’association loi 1901 SEPANLOG a été nommée gestionnaire de la RNN. Cette délégation de gestion est établie par une convention entre l’État et l’association, fixant les modalités de gestion, pour une durée limitée et renouvelable.
La SEPANLOG gère la RNN sous le contrôle du Comité Consultatif de Gestion, instance regroupant l’ensemble des acteurs et partenaires de la RNN, et qui est chargé de suivre et d’évaluer les actions.
La SEPANLOG a pour rôle d’élaborer et mettre en œuvre le quatrième plan quinquennal de gestion qui s’étendra sur la période 2018/2022.
Les missions de la RNN s’articulent autour de trois axes :
-la protection du patrimoine naturel, paysager et culturel ;
-la gestion du site (entretien des milieux et des équipements) ;
-la sensibilisation des différents publics aux enjeux de biodiversité.
Située sur la commune de Villeton, la création de la Réserve Naturelle de l’étang de la Mazière a puisé sa motivation dans la découverte en 1968 de cet espace remarquable, ultime méandre du lit majeur de Garonne, préservé au milieu d’agro-systèmes de plus en plus artificialisés.
L’étang tire son originalité dans son caractère relictuel et dans sa valeur patrimoniale en termes de biodiversité.
Placé en Réserve privée gérée par la SEPANLOG entre 1969 et 1974, l’étang bénéficie en 1970 d’une inscription au «pré-inventaire des sites et monuments historiques du Lot-et-Garonne". Afin de soustraire l’étang à ces activités humaines, un projet de création de réserve naturelle est alors élaboré par la DRAE Aquitaine (ex-DREAL Aquitaine), puis soumis à enquête publique. Le décret de création de la Réserve Naturelle de l’étang de la Mazière (décret) paraît donc au Journal Officiel le 19 juin 1985, portant le périmètre de l’espace protégé à 68ha et faisant apparaitre une règlementation spécifique à ce site.
En 2014, l’ajout de nouvelles parcelles au périmètre de l’espace protégé, en cohérence avec des enjeux écologiques présents sur la RNN, porte désormais la superficie de la RNN à 102 ha.
FOCUS
gestion
par pâturage
Entretien par pâturage ovinMoutons de race Landaise du Conservatoire des Races d'Aquitaine |
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Entretien par pâturage ovinMoutons de race Landaise du Conservatoire des Races d'Aquitaine |
Entretien par pâturage ovinMoutons de race Landaise du Conservatoire des Races d'Aquitaine |
Paquito et PaquitaPigeonnier de la Mazière |
Entretien par pâturage ovinMoutons de race Landaise du Conservatoire des Races d'Aquitaine |
Entretien par pâturage ovinMoutons de race Landaise du Conservatoire des Races d'Aquitaine |
Entretien par pâturage ovinMoutons de race Landaise du Conservatoire des Races d'Aquitaine |
Afin d’éviter le recours à des engins mécanisés lourds pour entretenir ses milieux, la RNN a fait le choix depuis 2012 d’une gestion douce de ses prairies par pâturage ovin. Un troupeau d’une vingtaine de têtes de moutons de race landaise est donc chargé de maintenir les milieux ouverts.
Un travail est entamé avec le Conservatoire des Races d’Aquitaine pour la sauvegarde de cette ancienne race rustique et adaptée aux milieux humides.
FOCUS
entretien
Travaux de débroussaillageCouper les ligneux pour favoriser les plantes aquatiques |
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Taille du verger conservatoire |
Piégeage de ragondinsLutter contre les espèces invasives |
Plantations de roseaux |
Entretien des clôtures à moutons |
Arrachage de ligneux |
Broyage des ronciers |
Arrachage de JussieLutter contre les plantes invasives |
Entretien mareBroyage de végétaux pour paillage |
Plantation d'arbresAttirer la faune en favorisant les espèces locales et fruitières |
Entretien des maresCoupe des ligneux pour favoriser les espèces aquatiques de pleine lumière |
Assuré par les salariés de la Réserve naturelle, l'entretien des milieux est effectué dans le cadre strict de la gestion des espèces et des saisons.
L'entretien revêt différentes formes : Gyrobroyage des chemins d'accès, coupe des ligneux en bord de marais, taille des arbres du verger, suivi du troupeau de moutons et tonte, plantation d'arbres et roseaux, gestion des espèces invasives.
Evolution des milieux
L’observation et l’interprétation des photographies IGN nous permettent de reconstituer l’évolution des habitats sur le site depuis plus de 50 ans.
En 1958, autour de chaque ferme en activité, l’espace se découpait en un maillage de petites parcelles agricoles et de prairies dans les zones les plus humides. De nombreuses digues ou « mattes » surmontées de haies créaient de grands linéaires arborés dans le paysage de Moyenne Garonne. Elles ont été détruites en grande partie lors du remembrement à la fin des années 60.
Sur la commune de Villeton, c’est près de 18 kilomètres de digues qui sont alors supprimés.
En 1974, on constate l’effet de cette transformation des exploitations, avec une diminution du nombre de haies, la plantation de peupleraies sur les prairies humides et la prédominance de grands champs continus.
En 1986, lors de la création de la réserve, friches humides, cariçaies et roselières se reconstituent en bordure d’étang après l’exploitation des peupliers. Ailleurs les grandes cultures continuent et restent prépondérantes dans le paysage.
Depuis, grâce à la maîtrise foncière, la SEPANLOG a restauré des zones humides et un maillage bocager afin de reconstituer une diversité de milieux favorables à la biodiversité.
En 1999, la SEPANLOG qui a pris part à la « remise en état » en fin d’exploitation de la gravière de « Castagnon », rachète le site et revégétalise ses berges.
En 2004, apparait la restauration du réseau de mares et les prémices des prairies et haies de la « zone sud ».
En 2014, après l’achat de la parcelle située entre « Castagnon » et l’étang, la restauration d’une zone humide (prairies, fossés et mares) en lieu et place de champs de céréales permet d’assurer un continuum. Cet aménagement, initié dans le cadre du programme de renforcement de la population de Cistude d’Europe (Emys orbicularis) sauvegarde et sécurise des sites de ponte.
Après son rachat, la restauration du site de l’ancienne gravière de « Castet » débute.
La restauration et l’entretien de ces jeunes milieux (plantations, entretien mécanique et pâturage, lutte contre les ligneux et les espèces exogènes…) nécessitent un travail important réparti sur l’année. Cette gestion et la maturation des milieux (haies, prairies…) permettront le développement d’une plus grande diversité.
En 2017, boisements, prairies, gravières de « Castagnon » et « Castet » abritent une mosaïque d’habitats favorables qui agrandissent l’espace disponible autour du cœur de la réserve constitué par l’étang et la roselière.
Evolution des paysages
Maillage bocager de petites parcelles, de "mattes" et de prairies humides
Remembrement, destruction des haies, plantations de peuliers
Grandes cultures prépondérantes autour de l'étang
Maitrise foncière et remise en état des zones humides (mares sud)
Début d'exploitation de la gravière de "Castagnon"
Fin d'exploitation de la gravière de "Castagnon"
Restauration des bords de la gravière
Vue aérienne de la réserve en 2014
FOCUS
Aménagement d'une ancienne gravière
1995Début d'exploitation de la gravière de Castagnon |
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1999Fin d'exploitation de la gravière |
2004 |
2006 |
2009Achat des terres agricoles entre l'étang et la gravière |
2010Début d'exploitation de la partie nord en gravière |
2011Travaux d'aménagements, création de hauts-fonds, anses, îlots |
2011Fin d'exploitation de la gravière et remodelage des pentes, création d'anses et d’îlots pour la faune |
2014Gravière réaménagée |
Découvrez en images le ré-aménagement
de la gravière de "Castagnon",
de 1995 à 2014 !
La RNN protège sur 102 ha une mosaïque de milieux : étang, prairies humides et mésophiles, roselières, boisements humides, mares permanentes et temporaires, friche prairiale et sèches, haies, mégaphorbiaie (la mégaphorbiaie est le nom donné en zone tempérée au stade floristique de transition entre la zone humide et la forêt).
C’est cette diversité de milieux qui confère la richesse biologique exceptionnelle de la réserve.
Les inventaires naturalistes menés depuis 1985 ont permis de répertorier :
- 50 espèces de mammifères, dont 9 de chiroptères ;
- 12 espèces d’amphibiens et 6 de reptiles ;
- 244 espèces d’oiseaux ;
- 47 espèces d’odonates ;
- 13 espèces de poissons ;
- 356 espèces de plantes ;
- et plus de 1000 espèces d’insectes.
L’amélioration des connaissances est constante; elle passe notamment par une série d'inventaires annuels ou ponctuels et plus particulièrement grâce à des études approfondies sur une espèce ou un groupe d'espèces comme les oiseaux.
Nous vous proposons ci-dessous en FOCUS de découvrir trois études particulières menées à la Réserve Naturelle de la Mazière :
- le Baguage des oiseaux migrateurs (août/septembre/octobre, chaque année)
- le Renforcement d'une population de Cistude d'Europe
- l'étude des odonates comme bio-indicateurs
- la Flore
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la R éserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
Aquarelles Nicolas de Faveri, visibles dans notre salle dédiée à l'Art Animalier (Maison de la Réserve)
FOCUS
Le baguage des oiseaux migrateurs
Torcol fourmilierOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
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Tariers pâtresOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Table de baguageOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Rousserolle turdoïdeOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Rousserolle effarvatteOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Rougequeue à front blancOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Roitelet triple bandeauOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Bécassine des maraisOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Epervier d'EuropeOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Fauvette à tête noire mâleOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
Engoulevent d'EuropeOpérations de baguage / Station RNN Mazière |
La RNN a mis en place depuis 1988 sur son territoire une étude sur la migration post-nuptiale des passereaux. Cette étude, qui nécessite la capture et le baguage d’oiseaux sur leurs voies migratoires, a pu notamment mettre en évidence l’axe Garonne comme étant la deuxième plus importante voie migratoire de la façade Atlantique.
Les objectifs recherchés de cette étude sont multiples : appréhender les voies migratoires, les fluctuations de fréquentation, mettre en évidence la présence de phénomènes éruptifs ou de modification des comportements migratoires, orienter la gestion d’espaces naturels et enrichir les inventaires d’espèces.
Depuis 2015, la RNN s’est associée à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage pour conduire en parallèle une étude spécifique à la Caille des blés.
FOCUS
Renforcement d'une population
de Cistudes d'Europe
Suite au constat dans les années 2000 du statut précaire de la Cistude d’Europe au sein de la RNN (absence d’émergence de juvéniles par disparition des sites de pontes) et en Lot-et-Garonne et ce, malgré la présence d’habitats favorables, un plan de renforcement a été lancé en 2005 par la RNN sur son site.
Ce plan comprenait deux mesures : identification et restauration des habitats exploités par la Cistude et introduction dans le milieu naturel de jeunes tortues, issues de pontes sur la RNN, nées en captivités et placées les deux premières années de leur vie en milieu contrôlé.
Douze années plus tard, le succès de l’opération de redynamisation des populations est total, puisqu’il a permis au noyau relictuel de Cistude sur la RNN d’atteindre des effectifs de plus de 200 individus. La viabilité de la population est désormais assurée.
FOCUS
Odonates
L'intérêt de l'étude « odonates » est motivé par le caractère « bio-indicateurs » de cette communauté d'insectes fournissant des informations sur la structuration, le fonctionnement et la diversité des micro-habitats des milieux aquatiques. Ce diagnostic est un outil supplémentaire de gestion renforçant l'évaluation des moyens mis en œuvre pour la préservation ou la gestion des habitats de la réserve naturelle.
La richesse odonatologique souligne un état écologique favorable et prometteur pour les zones récentes comme celles restaurées (47 espèces inventoriées). Une gestion privilégiant le maintien d'une mosaïque d'habitats reste l'option majeure et remarquable pour le maintien et le développement de la diversité des espèces d'odonates.
Trithémis anneléTrithémis annulata |
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Pennipatte orangé accouplementPlatycnemis acutipennis |
Orthétrum réticuléOrthetrum cancellatum |
Le Gomphe à pincesOnychogomphus forcipatus |
Emergence de Libellule dépriméeLibellula depressa |
Gomphe semblable mâleGomphus simillimus |
Gomphe de GraslinGomphus graslinii |
Naïade au corps vertErythromma viridulum |
Emergence Gomphe de graslinGomphus graslinii |
Accouplement de Cordulie à corps finOxygastra curtisi |
Emergent zygoptère |
FOCUS
Flore
Au cours des 30 ans de gestion, de restaurations et d’agrandissements de la Réserve Naturelle de la Mazière, la SEPANLOG a su reconstituer une mosaïque d'habitats favorables à la biodiversité. L'évolution des milieux s'accompagne d'un enrichissement marqué de la flore.
L’étang est aujourd’hui très largement recouvert de Nénuphar jaune. En bordure se développe une ceinture d’hélophytes (Laîche raide, Iris des marais, Rubanier, Massette et Roseau).
Les plans d’eau des anciennes gravières habitent de grands herbiers aquatiques (Myriophylle en épis, Potamot nageant, Potamot brillant, Grande Naïade et le Cornifle nageant).
En bordure des petites mares, la frange d’hélophyte offre une bordure fleurie d’avril à septembre (Rorippe amphibie, Épiaire des marais, Myosotis des marais, Menthe aquatique, Samole de Valerand Pulicaire dysentérique, Véronique mouron-d'eau, Scutellaire casquée, Lysimaque commune, Salicaire commune, Lycope d'Europe, Épilobe hérissé).
Le maillage de haies et les prairies restaurées évoluent rapidement et présentent une forte diversité avec de nombreuses espèces transitoires de friches. Un suivi particulier est également réalisé au niveau des espèces végétales exogènes invasives avec des actions ciblées sur la Jussie et l’Erable negundo.
Iris pseudocorus |
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Solanum dulcamara |
Typhas |
Stachys sylvatica |
Stachys palustris |
Sparganium erectum |
Schoenoplectus lacustris |
Polygonum amphibium |
Samolus valerandi |
Mentha aquatica x |
Pulicaria dysenterica |
Lysimachia vulgaris |
Nuphar lutea |
Juncus inflexus |
Juncus effusus |
Filipendula ulmaria |
Equisetum palustre |
Eleocharis palustris |
Epilobium hirsutum |
Cardamine pratensis |
Carex riparia |
Bolboschoenus maritimus |
Bituminaria bituminosa |
Anthoxantum odoratum |
Althea officinalis |
La RNN s’est attachée depuis sa création à mener sur son territoire des actions de préservation du patrimoine rural traditionnel de la Moyenne Garonne.
Elle a donc restauré une ferme typique marmandaise et un séchoir à tabac, s’est dotée d’un four à pain, d’un pigeonnier et d’une cabane du "brassié" (petite maison dévolue à l’accueil des ouvriers agricoles appelés «journaliers»).
Ce cortège de bâtiments est complété par la restauration du maillage bocager, élément paysager caractéristique, disparu lors des opérations de remembrement agricole des années 1960.
Téléchargez les brochures sur le patrimoine bâti de Moyenne-Garonne
Les milieux et paysages qui composent la RNN sont variés et les espèces qui y vivent sont aussi remarquables que fragiles. Pour des raisons liées à la protection de sa faune et de sa flore, les visites guidées de la RNN se réalisent donc uniquement accompagnées d’un animateur, et sur rendez-vous.
Découvrir
Des visites de la RNN sont programmées mensuellement et proposées au grand public, pouvant porter sur des thématiques variées (découverte la RNN, flore, découverte des chauves-souris, observations d’oiseaux).
Téléchargez le programme des visites, ci-contre.
Tarifs demi-journée :
- Tarifs scolaires : 180 € / demi-journée / classe
sur la base de 25 élèves/classe. 6€/élève supplémentaire.
Accompagnateurs gratuits.
- Tarifs groupes : 110 € / demi-journée pour un groupe de moins de 10 personnes.
Parallèlement un programme d’animations adaptées au public scolaire est disponible, permettant aux enseignants la mise en place de projets pédagogiques à l'année.
Comprendre
Un espace muséographique est accessible au premier étage de la Maison de la RNN. Cet espace est composé d’une salle d’exposition agrémentée de décors animaliers, d'une collection de nids d'oiseaux, de sculptures, de photographies et d’une salle dédiée à l’art animalier.
L’espace muséographique est en libre accès, du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 16h.
Participer
La Réserve propose ponctuellement des journées d’actions où tout citoyen peut se mobiliser pour l’entretien de la RNN. Ces chantiers participatifs permettent aux volontaires de s’investir dans la préservation de ce patrimoine naturel, et invitent équipe de la RNN et citoyens à se rencontrer et échanger sur les richesses naturelles.
Téléchargez le Flyer
de la Réserve Naturelle
Téléchargez le programme des visites 2024
Statuts de protection et classements
La RNN est intégrée au périmètre du site Natura 2000 "Vallée de l’Ourbise". Elle est également classée Espace Naturel Sensible (ENS) par le Département de Lot-et-Garonne, en raison de son fort intérêt écologique et paysager.
Elle est concernée par deux Zones Naturelles d’Intérêt Floristique et Faunistique (ZNIEFF) :
- la ZNIEFF 720012889 de type I « Marais de la Mazière », qui couvre sur 21 ha l’étang de la Mazière et sa végétation riveraine.
- la ZNIEFF 720020062 de type II « L’Ourbise et le Marais de la Mazière » qui couvre 153,47 ha, incluant la ZNIEFF Marais de la Mazière, l’ancienne gravière de Castagnon et le linéaire de l’Ourbise.
Le classement de ces deux ZNIEFF a été motivé par l’intérêt avifaunistique de ces sites, et de manière générale, la faune des zones humides présente (Vison d’Europe, Écrevisse à pattes blanches, Cistude d’Europe).
Cette liste n’est pas exhaustive mais reprend la principale réglementation en vigueur.
Pour les autres points réglementaires vous pouvez consulter le décret de création de la réserve naturelle
et télécharger l'arrêté préfectoral pour connaître la réglementation.