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  • Photo du rédacteurSepanlog

Un visiteur de mars inattendu...

Il y a quelques jours, lors d'une visite de la Réserve Naturelle Nationale de l'Étang de la Mazière, les élèves du Lycée Agricole de Ste Livrade ont eu le plaisir et la surprise d'observer un oiseau très menacé et de plus en plus rare : la Barge à queue noire.

Crédits photos Pixabay-Psubraty

Observée par hasard entre les individus de Canard colvert, elle déambulait dans les joncs du bord de la gravière réaménagée de "Castagnon", à la recherche de nourriture, essentiellement des arthropodes qu'elle attrape en sondant la vase avec son long bec.


Les nombreux aménagements pour la faune réalisés sur la gravière ont permis d'accueillir, depuis plusieurs années, de nombreux limicoles attirés par ces prairies humides.

Ce grand limicole, mesurant environ 40 cm et pesant de 250 à 600 g, a une envergure qui varie entre 70 et 80 cm, et vit une quinzaine d’années.

En période de migration et en hiver, les barges sont grégaires, se déplacent, se nourrissent et se reposent en groupes, allant de quelques individus à plusieurs milliers. Elles fréquentent les zones humides prairiales, les vasières, les anciens marais salants, les rizières…

L’inondation des prairies au printemps est donc essentielle pour ces espèces en période de migration prénuptiale.


La Barge à queue noire continentale est en fort déclin en Europe (-75 % en 30 ans).

Aux Pays-Bas, la population a décliné de presque 4% par an entre 2007 et 2015.

En France, 95 % de cette espèce vit dans les Pays de la Loire (128-158 couples estimés en 2019).

L’évolution des effectifs apparaît variable selon les secteurs et seule la population du Marais breton a une dynamique stable voire positive (source : Robin et al. 2016).


Pour en savoir plus sur cette espèce, deux sites très intéressants :


A bientôt dans la nature !




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